Quand l’inukshuk tombe sur la tête

Mise en garde. La lecture de ce billet exige de la réflexion. Êtes-vous prêts? Ok Go!

L’objectif de ce billet est de partager une première ébauche d’un processus qui, à mon humble avis, peut nous aider collectivement à sérieusement repenser l’école. Quand l’inukshuk tombe sur la tête… Je m’explique plus loin.

Mise en contexte

Dans mon dernier billet, j’affirmais que «… notre capacité systémique à évaluer et à enseigner les compétences, en contexte, c’est la clé ultime qui nous permettra de transformer complètement, de personnaliser l’expérience d’apprentissage de nos élèves (…) il ne nous manque que nos lunettes.» Mais comment trouver nos nouvelles lunettes?

Des idées du réseau

Voici quelques idées partagées par les gens dans mon réseau. Merci!!!

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Jessica Charland Allocca a partagé cette vidéo qui illustre l’importance de tenir compte de la progression de l’élève dans l’acquisition d’une nouvelle compétence.

Jacques Taillefer affirme que «Nous n’avons qu’à jeter un coup d’œil à certains systèmes d’éducation en Europe pour les adapter à notre réalité et passer à l’action OPV. Le bien-être de trop d’enfants et la santé même de notre société sont en jeu. Non ce n’est pas trop dramatique, si on juge l’épidémie de santé mentale chez les jeunes, les résultats au post-secondaire et la transition vers le gagne-pain. (…) Et un plan de formation basé sur des compétences spécifiques à acquérir de façon progressive. Et que ces compétences seront valorisées et feront même partie de l’observation professionnelle formelle. R=E+M…»

Pour sa part, Vincent Carrara affirme que «C’est un bonheur que d’imaginer une paire de lunettes à travers lesquelles l’enseignant et l’élève pourraient cheminer vers une meilleure compréhension de ce monde en évolution constante. L’acte d’évaluer serait tellement plus puissant s’il était initié spontanément et mesuré dans un contexte visant la quête de l’épanouissement personnel, en exigeant une rigueur personnelle de soi, sans avoir la contrainte de livrer la bonne réponse.» 

Ces commentaires des gens dans mon réseau me font penser à cette image qui propose une nouvelle vision de ce que pourrait être le succès, dans l’école repensée.adobe-spark-10

Je vous propose donc une démarche à la Google Maps. Il faut d’abord prendre conscience de notre position actuelle, savoir où on veut aller, et se donner un moyen pour y arriver. 

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Notre position actuelle

Dans le contexte actuel, le point de départ, c’est le programme. Dans la démarche d’enseignement/apprentissage actuelle, en Ontario, Faire croître le succès, la politique en matière d’évaluation du rendement de l’élève, nous propose un excellent modèle d’enseignement. L’inukshuk, qui s’appuie sur la recherche. Ce modèle nous aide à placer l’élève au centre de son apprentissage, et ce, peu importe le niveau ou la matière qu’on enseigne. Je l’explique dans ce billet qui date de 2012 et qui est encore actuel. Je reprends aujourd’hui le visuel de l’inukshuk, à droite. J’ai inversé 5 et 6, je sais 🙂

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Les pierres de l’inukshuk étant numérotées, on peut facilement penser que la démarche d’enseignement/apprentissage sera linéaire. Il n’y a rien de mal là-dedans. Or il y a plusieurs façons d’appliquer cette démarche.

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1. À partir du programme, on cible les résultats d’apprentissage visés.

2. On co-construit les critères d’évaluation avec les élèves.

3. On assigne des tâches/travaux qui amènent les élèves à générer des preuves d’apprentissage (leurs productions, nos observations, nos conversations avec eux).

4. On leur donne de la rétroaction en s’appuyant sur les critères.

5 et 6. On invite les élèves à être évaluateurs. Ils s’auto-évaluent ou évaluent leurs pairs en s’appuyant sur les critères.

7. On invite les élèves à se fixer des objectifs d’apprentissage personnels, à être actualisés dans la prochaine étape (prochain travail).

Tout ça, AVANT que ça compte au bulletin. Ce qui fait que QUAND les élèves apprennent est plus important que SI ils apprennent, faute de temps, comme l’illustre l’image suivante.

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La destination souhaitée

Dans mon dernier billet, j’affirmais que «Dans un système en transition vers une approche personnalisée, axée sur le développement des compétences, je crois que nous vivrons le processus inverse de celui vécu avec la grille d’évaluation globale. En effet, nous avons déjà commencé par changer notre pratique, commencé à personnaliser l’éducation. Nous réussissons très bien à intégrer la technologie. Mais là, on cherche les lunettes. Quelles seront nos nouvelles lunettes?» Pour évaluer les élèves et enseigner des compétences. Avant de trouver nos nouvelles lunettes, il importe de savoir où on veut aller. Qu’est-ce qu’on veut voir dans l’école repensée? Plusieurs idées circulent à ce sujet. Personnaliser l’école, être flexible, respecter la progression de chaque élève, développer des compétences comme l’autonomie et la créativité, contribuer au monde, publier le fruit de nos apprentissages à des auditoires réels, évaluer autrement, etc. Ce que ça donne, en bout de ligne, c’est qu’on souhaite que le projet 20% devienne le projet 100%. En principe. L’école personnalisée à 100% aurait pour point de départ les objectifs d’apprentissage personnels de l’élève. Ses passions, ses intérêts. Les problèmes réels auxquels il veut contribuer. Les diverses façons concrètes par lesquelles il veut contribuer au monde réel. Cette image illustre, en partie, ce à quoi pourrait ressembler le modèle de l’école complètement personnalisée. Et c’est ici que l’inukshuk tombe sur la tête. Que les objectifs d’apprentissage personnels des élèves font partie du point de départ.

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C’est donc dire que les élèves se présenteraient à l’école pour faire cheminer leurs projets. Le rôle de l’enseignant serait alors de les aider à planifier les étapes de leurs projets en tenant compte du programme et des critères de réussite, de leur fournir du soutien, des conseils, de la rétroaction, de leur fournir des occasions de réflexion, de les réseauter avec les bonnes personnes…  Ça ressemble drôlement à de l’entraide ça! À la fin, les élèves atteignent leurs objectifs. En fait, tout au long de leur cheminement, ils se rapprochent de leurs objectifs. C’est le processus qui les y amène. Ce n’est pas ponctuel. L’assiduité est donc importante. Pas à l’école? Le projet n’avance pas. Un cours raté, ça ne se reprend pas, dans l’école repensée. C’est comme manquer un entraînement au gym. Et pour l’enseignant, il reste les bulletins. Je n’arrive pas à m’imaginer que les bulletins vont disparaître. Et c’est là que nous avons besoin de nos nouvelles lunettes. Des lunettes pour voir. Les crochets représentent ce que les enseignants ont besoin d’être capables de voir (quand les élèves relèvent des défis en robotique, par exemple), de documenter en cours de route pour répondre aux exigences du système. Où est le programme? Quelles compétences sont développées? Quels critères de réussite et de performance ont été atteints? Oui chers collègues, quand l’inukshuk tombe sur la tête, on personnalise l’éducation. Mais nos nouvelles lunettes, nous ne les avons pas. Pas encore. Not yet! Parce que nous ne les avons pas encore cherchées. Jusqu’à maintenant!

Et si on se donnait un processus pour trouver nos lunettes!

J’ai participé au Sommet de l’iPad et du numérique à Montréal la semaine dernière. Dans son atelier, Normand Brodeur recommandait que l’enseignant adopte une posture de chercheur, pour apprendre à naviguer les informations en ligne. Pour apprendre à distinguer le vrai du faux. Et si nos écoles adoptaient une telle posture? Pas pour distinguer le vrai du faux, mais pour trouver nos nouvelles lunettes. Que se passerait-il si une école se donnait comme mandat dès la rentrée de demander à tous leurs élèves de faire un projet. Individuel ou en équipe. Un projet axé sur leurs talents, leurs intérêts, leurs passions. Un projet qui contribue au vrai monde. Détail important : le projet ne serait pas évalué au bulletin. (Silence) Non. Cette année, les élèves, nous prenons un peu de temps (5, 10, 15, 20%) pour des projets qui nous passionnent. Et on va s’entraider. Mais on le fait sérieusement. Appelez ça une stratégie pour le bien-être de nos élèves, un projet de citoyenneté numérique, un projet 20%. Peu importe. L’idée, c’est qu’une école se donne un processus et une intention. Tout le long du projet, on documente ce qu’on observe, ce qu’on apprend, nos questions, nos idées, nos barrières. À la fin, on réfléchit à ce qui vient de se vivre. On découvre nos lunettes. Ensemble. On essaie de trouver où était le programme dans tout ces projets-là. Quelles compétences ont été développées? On essaie de déterminer combien les élèves ont progressé. Combien de choses ils ont apprises. Dans le programme ou non. Et ensuite on réfléchit à ce que ça prendrait pour qu’on puisse le faire entrer dans les paramètres du système, pour qu’on puisse avoir cette approche plus souvent. Pour passer au projet 50% etc. Vous me suivez? Un projet de recherche collectif, pour trouver comment enseigner, personnaliser et évaluer dans l’école repensée. Voici une première ébauche d’un visuel pour nous appuyer.

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Parce qu’il faut sortir des sentiers battus pour repenser l’école!

Pour repenser l’école, il va falloir sortir des sentiers battus. Si on sort des sentiers battus, qu’on ne sait pas comment se rendre à destination, comment peut-on connaître les critères d’évaluation AVANT de partir? On les découvre, au contraire, sur la route de la découverte et on peut mieux les identifier dans un exercice d’objectivation, de réflexion, de quête d’amélioration continue… On peut atteindre la cible, si on la voit et qu’elle ne bouge pas. Mais si la cible, c’est le processus. Le processus, c’est être en mouvement, en développement de compétences. Le seul critère ici, c’est d’arriver à notre fin et de croître. C’est donc une démarche qui est davantage axée sur l’expérimentation, la réflexion et la croissance collectives que sur l’atteinte de cibles pré-déterminées. How far can we grow? Quand nous aurons suffisamment de vécu dans cette autre façon de faire l’école, probablement que le retour à la démarche de l’inukshuk telle qu’on la connaît sera possible, un élève à la fois.

«Si on sort des sentiers battus, qu’on ne sait pas comment se rendre à destination, comment peut-on connaître les critères d’évaluation AVANT de partir? On les découvre, au contraire, sur la route de la découverte et on peut mieux les identifier dans un exercice d’objectivation, de réflexion, de quête d’amélioration continue…»

L’analogie LEGO

Quand on choisit une boîte de legos, on choisit l’image sur le dessus. Ça nous stimule et ensuite on assemble les pièces en suivant la démarche proposée. On choisit l’image qui nous intéresse. Dans notre quête de faire l’école autrement, voit-on tous la même image sur la boîte de legos? Nous avons toutes les pièces présentement. Les pièces n’ont pas de sens tant qu’on n’a pas vu l’image sur la boîte. C’est ça qu’on doit trouver ensemble. Quels sont les éléments communs et différents sur la boîte de l’école repensée?

Pour pouvoir aider les élèves…

En conclusion, quand l’inukshuk tombe sur la tête, on personnalise l’éducation. Les objectifs d’apprentissage personnels de nos élèves, leurs passions et intérêts, deviennent le point de départ. C’est intéressant. Les élèves se présentent à l’école avec leur programme. Ils deviennent les entrepreneurs de leur vie. Notre rôle? Les aider. Dans le modèle traditionnel, notre rôle est de les accompagner dans une démarche que nous connaissons, que nous avons déjà vécue en tant qu’élève et que nous vivons depuis X nombre d’années en tant qu’enseignants. Nous pouvons donc très bien les aider. Pour pouvoir les aider dans un modèle personnalisé où les élèves deviennent les entrepreneurs de leur vie, il faut être passés par là, nous aussi! Pour aider un apprenant à vie, pour aider un entrepreneur, il faut l’être soi-même. Personne n’aime recevoir de l’appui de quelqu’un qui est mal placé pour l’appuyer.

Nous avons un bon bout de chemin de fait, chers collègues. Il ne nous manque que nos lunettes. Dans le cadre du Sommet de l’iPad, un conférencier (j’oublie qui) a affiché une diapo qui disait quelque chose comme «Learning is the job of the future.»

Il serait donc intéressant :

  1. D’adopter une posture de chercheur, seul ou en équipe-école.
  2. De devenir, intentionnellement, des apprenants à vie, les entrepreneurs de notre vie.

Bon succès et merci de vos commentaires!

22 Mai, 2017

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Commentaires

13 Commentaires

  1. Céline Drouin

    Bravo pour ce billet Marius… plusieurs personnes de mon entourage y font référence dans nos échanges pédagogiques et j’ai finalement pris le temps de le lire ce matin. Tu donnes le goût de retourner en salle de classe pour faire les choses autrement!

    Réponse
  2. Sophie Burrier-Klander

    Quelle belle réflexion !
    Je me demandais …quel est le projet qu’un jeune de 5 ou 7 ans voudrait développer ? J’enseigne en 1e, 2e et 3e année depuis plusieurs années et malgré mon envie intense de procéder à des changements dans mon enseignement et hors des sentiers battus, je fais face à de nombreux défis. Dans une salle de classe de 20 élèves encore loin d’être autonomes, j’ai beaucoup de difficultés à individualiser mon enseignement et pourtant j’essaie !
    Partir de la curiosité de chacun de mes élèves et essayer de leur faire développer des questionnements sur leur sujet de prédilection : c’est un travail de titan ! Certains ne trouvent aucun sujet, d’autres ont mille et une questions ! Et, je sais, je devrais me satisfaire de ceux qui acquièrent quelques compétences tandis que d’autres en acquièrent beaucoup plus mais là c’est moi qui résiste 🙂 il me semble qu’il faudrait quand même qu’à la fin d’une année scolaire, tous les élèves devraient avoir acquis des compétences « de base » définies au départ, non ?
    Sinon comment pourrons-nous, à long terme, déterminés où en sont nos élèves ? Faudrait-il savoir chaque année quel était le cheminement de l’élève l’année précédente ? On aurait des rapports plutôt que des bulletins ?
    J’ai tellement de questions…mais je persévère dans ma réflexion 😉
    Merci Marius.

    Réponse
    • Marius

      Je crois que pour les élèves de cet âge, il faut quand même se donner le temps de développer graduellement leur autonomie, leur autorégulation, leur littératie etc. Si la grammaire du texte en 1re année commence par la majuscule et le point, quel peut être un point de départ réaliste pour les modèles que je propose pour des élèves de 1re année? On ne peut pas aller plus vite que nos élèves 🙂 Quand tu dis «il me semble qu’il faudrait quand même qu’à la fin d’une année scolaire, tous les élèves devraient avoir acquis des compétences « de base » définies au départ, non ?», je suis bien d’accord. Le processus que je propose doit servir à nous éclairer pour savoir comment faire. Je propose donc qu’on l’essaie à quelques reprises, sur le côté, pas évalué, pour apprendre comment ça marche et comment on pourrait développer des compétences en toute connaissance de cause, à partir des projets des élèves. C’est ce que je veux dire quand je parle de trouver nos nouvelles lunettes. Merci de ton commentaire. C’est très apprécié 🙂

      Réponse
  3. alexandreaudet

    Merci, j’avais justement ce genre de pensée ce matin avec un conseillé ped.: Comment me « délivrer » du curriculum (ex. textes prescrits) pour faire vivre des expériences à mes élèves qu’ils pourraient ensuite utiliser pour démontrer leur croissance (growth)/apprentissage.

    Je fais présentement une expérience via mon projet entrepreneurial en marketing. Dans ce projet, mes élèves de 8e doivent aller « vendre » les idées de l’école repensée à leurs futurs profs du sec. (9-12). Le but de mon projet est d’amener mes élèves à réfléchir sur leur rôle d’agent de changement à l’école (et dans la vie). Le projet est un gros prétexte pour les amener à réaliser qu’ils peuvent avoir un impact dans leur milieu.

    J’aime bcp les modèles que tu proposes et je vais assurément les mettre en pratique dans ma classe.

    Dans la même veine, je vous propose d’aller voir du côté de la page Facebook de « Teachers Going Gradeless » et surtout du blogue de Arthur Chiaravalli qui réfléchi bcp à la personnalisation de l’apprentissage et à la responsabilisation de ses élèves dans leur apprentissage.

    Merci encore Marius
    Au plaisir de parler pédago avec toi un jour!
    Bye
    Alex

    Réponse
    • Marius

      Je suis content que tu veuilles mettre les modèles à l’épreuve. J’aimerais bien ta rétro pour voir comment on peut les améliorer! Merci pour le partage de ressources. Je vais aller voir ça. Au plaisir de se rencontrer en personne, un jour 🙂 Bon succès avec ton projet. C’est une super idée!

      Réponse
  4. Joël McLean

    J’aime beaucoup le processus que tu proposes Marius. Nous permettre d’y goûter avant, d’essayer, de faire et de refaire. Défricher, apprendre à connaître le parcours, ensuite y ajouter de l’asphalte. Nous pouvons conduire dessus après – l’école repensée!

    Merci collègue!

    Réponse
    • Marius

      Oui Joël. Il faut défricher pour voir où on va aller. Merci de ton commentaire 🙂

      Réponse
  5. Andre Savard

    Excellent Blogue Marius,

    Tu exprimes tellement bien ce que je pense. Le centre de l’apprentissage se sont nos élèves et nous… pas le curriculum! Le curriculum est en périphérie… il vient après que je me sois engagé dans ce qui me fait vivre… après ce qui m’engage à rendre le monde meilleur… pendant et après que je suis entrepreneur de ma vie…

    Bonne journée!

    André Savard
    Leader pédagogique – région du Sud
    Formation professionnelle – Volet formation et accompagnement
    Équipe TacTIC, CFORP
    Tél : 905.721.0592
    @asavard1234
    http://www.cforp.ca
    http://www.twitter.com/cforp

    Réponse
    • brodeurn

      Félicitations pour ce billet Marius. Je sens ta pensée qui se construit au fur et à mesure de la rédaction de ton texte. Tu sais soulever les bonnes questions qui m’interpellent. Jusqu’où pouvons-nous grandir dans nos apprentissages ? Pourquoi les apprentissages doivent-ils s’inscrire dans les grilles d’évaluation? Pourquoi ce ne serait pas le grilles qui s’adapteraient aux apprentissages faits par les éleves à travers leurs projets?

      Autant de questions, Marius, autant de pistes à explorer pour confronter les barrières de l’évaluation derrière lesquelles il est malheureusement trop facile de se cacher.

      Réponse
      • Marius

        J’aime l’idée des grilles qui nous permettent de s’adapter aux élèves. Merci pour ton commentaire, Normand 🙂

        Réponse
  6. Audrey Allard

    Excellent article Marius! Je m’imagine la motivation d’un élève dans une telle approche! Wow! Et que dire de notre rôle d’enseignant-e guide…très motivant également! C’est comme un artisan qui travaille son œuvre afin de la faire évoluer jusqu’à ce que le résultat atteigne la maturité voulue!

    Réponse
    • Marius

      J’aime l’analogie de l’artisan. L’art, c’est quelque chose qu’on fait sans manuel. Et je crois que cette démarche nous amène hors du manuel et nous invite, comme tu le dis, à devenir des artisans, des concepteurs d’expériences d’apprentissage pour nos élèves. Merci de ton commentaire, Audrey ?

      Réponse

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