Vous en valez la peine. Le croyez-vous?

J’ai toujours cru que chaque personne que je rencontre avait quelque chose à m’apprendre. Apprendre, me dépasser, ça fait partie de qui je suis. Je me sens vivant quand j’apprends. Cette année, j’ai décidé de vraiment être actif et intentionnel dans ma croissance. Je fais donc partie du John Maxwell Team depuis octobre 2016. Quelle occasion de croissance! J’apprends énormément de lui et des membres de l’équipe. Je lisais récemment que le plus beau cadeau qu’on puisse faire aux gens dans notre entourage, ce n’est pas tant ce qu’on fait pour eux mais bien ce qu’on fait pour soi. Croître intentionnellement. S’améliorer. Je me rends compte qu’on ne peut pas s’améliorer en silo. Je veux dire, je suis une seule personne. Si je m’améliore comme leader, par exemple, je deviens naturellement un meilleur père, un meilleur mari, un meilleur frère. Oui. S’aider soi-même nous permet d’aider encore plus les autres. C’est logique quand on y pense. On ne peut pas donner ce qu’on n’a pas. Et je me rends compte que ce que j’apprends s’applique souvent à toutes les sphères de ma vie. Je vous partage aujourd’hui les grandes lignes de ce que j’apprends en lien avec l’importance de la croissance personnelle intentionnelle. Ce sera possiblement utile pour vous également 🙂

Pourquoi se contenter du «bon» quand ça peut être «excellent»?

L’idée, c’est d’appliquer ce que j’apprends, ce que je sais. Il n’y a rien comme lire un bon livre ou assister à une bonne conférence. Le bon livre, la bonne conférence devient excellent.e seulement si une vie est transformée. Ça dépend de ce qu’on en fait. Ça dépend du récepteur. Le livre, la conférence, ça nous met dans un état affectif qui facilite le passage à l’action. Mais j’ai compris qu’il faut passer à l’action. Autrement, c’était un bon livre, une autre bonne conférence. Et le potentiel de transformation est perdu. Alors pourquoi se contenter du «bon» quand ça peut être «excellent»?

«The Law of the Lid»

Mais passer à l’action, ça veut dire qu’on veut changer. C-h-a-n-g-e-r! Mais pourquoi? Dans The 21 Irrefutable Laws of Leadership, la première loi, celle qui chapeaute toutes les autres, est la loi du plafond (The Law of the Lid). Selon cette loi, John Maxwell prétend que notre capacité actuelle en tant que leader détermine nos résultats et nos chances de succès. Ma capacité actuelle serait donc le plafond qui limite mon efficacité en tant que leader. «C’est ben plate ça!», dites-vous? Sur une échelle de 1 à 10, 10 étant le maximum, si je suis un leader moyen dont la capacité est de 5, cela signifie que mon équipe ne performera jamais plus haut qu’au niveau 4. Ma capacité en tant que leader agit comme plafond pour moi et mon équipe. D’où l’importance d’investir dans ma croissance personnelle. Si je passe au niveau 6, 7 et possiblement au niveau 8, je crée de l’espace qui permettra à mon équipe de performer jusqu’au niveau 7. Une équipe ne peut pas performer de façon constante à un niveau plus élevé que son leader. On le voit en affaires, en politique, dans les sports. C’est aussi vrai en éducation, dans un conseil scolaire, dans une école, dans une salle de classe! Pensez-y! La solution, c’est tellement les personnes!

«Change is an inside job.» Gordon Graham

Pour ajouter de la valeur à qui on est, on doit croire qu’on a de la valeur

À première vue, la croissance personnelle, ce n’est pas très sexy. Pas très attrayant. Vraiment. Il me semble qu’un scénario plus reposant serait de pouvoir obtenir de meilleurs résultats sans changer. Ou changer, oui, mais les autres autour de soi 🙂 Je lisais Lee M. Jenkins : «You can never outperform your self-image.» La performance d’un individu ne dépasse jamais son estime de soi. On est aussi bon qu’on le pense finalement. C’est donc dire que pour ajouter de la valeur à qui on est, on doit croire qu’on a de la valeur. C’est le point de départ. «Change is an inside job», comme le dit si bien Gordon Graham. Ça part de l’intérieur. Ce n’est pas ce qu’on voit dans le miroir qui compte. C’est ce qu’on ne voit pas dans le miroir qui compte.

«You can never outperform your self-image.» Lee M. Jenkins

«You must know yourself to grow yourself.»

Dans Définir les compétences du 21e siècle, un des 6 C, celui qui est le plus complexe et le plus important à mon avis, est Apprendre à apprendre/Connaissance de soi et auto-apprentissage. Il est également question de mentalité de croissance. J’entends beaucoup parler de mentalité de croissance face à l’erreur. En réaction. Mais pour moi la mentalité de croissance, c’est être proactif. Et pour croître intentionnellement, il faut se connaître. Pensez-y. Pour personnaliser l’enseignement, un enseignant apprend d’abord à connaître ses élèves. Leurs forces, leurs défis, leurs intérêts. Même chose pour soi. Et comme le temps est précieux, pourquoi ne pas être efficace dans nos efforts. John Maxwell offre deux conseils de grande valeur à ce sujet.

  1. Quand on veut croître dans un domaine de talent, d’habileté, on choisit une de nos forces. Personne n’aime tenter de s’améliorer dans un domaine pour lequel il  n’a aucun talent. Demandez au meilleur golfeur que vous connaissez s’il frappe souvent son fer 3 au champ de pratique 🙂 Les gens qui ont du succès dans la vie sont généralement des gens qui ont découvert leurs talents et ils restent dans leur zone de force, de talent. Avec beaucoup d’effort et d’appui, on peut faire des progrès dans des domaines qui font appel au talent. Golf, musique, ébénisterie, leadership… Mais pas autant que dans les domaines qui relèvent de nos choix personnels.
  2. Quand on veut croître dans un domaine qui relève de nos choix personnels, on choisit une de nos faiblesses. Ça là qu’on peut faire des progrès très rapides, même exceptionnels. Choisir d’avoir une meilleure attitude ou d’être discipliné, être constant, fournir de l’effort soutenu, arriver à l’heure, appliquer ce qu’on sait. Tout ce qui relève d’un choix personnel est souvent ce qui fait la différence pour les gens qui réussissent. Le talent ne suffit pas. Les choses qu’on ne voit pas dans le miroir peuvent transformer qui on est. C’est un pensez-y bien.

En effet, il faut se connaître pour être en mesure d’ajouter de la valeur à qui on est. Mais il y a un piège dans tout ça. C’est qu’il ne faut pas attendre d’être motivé. La motivation arrive rarement. Il faut savoir ce qu’on veut, établir un plan et commencer avec une chose à la fois et être réaliste. Plus on passe à l’action, plus la motivation se fait sentir.

En effet, chers collègues, je me rends compte qu’il vaut mieux en faire un peu à tous les jours qu’en faire beaucoup, un jour.

Le succès, quel qu’il soit pour vous, n’arrivera pas par magie. Il se bâtit au quotidien. Vous, le bâtissez au quotidien.

Et il n’y aura pas de feux d’artifices!

Quel est votre plan de croissance personnelle?

Le meilleur moment pour commencer, c’est maintenant!

Vous en valez la peine. Le croyez-vous?

Merci de vos commentaires et bon succès!

 

 

15 Mar, 2017

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Commentaires

1 Commentaire

  1. sylvainlacasseblog

    Oui. Et tu as bien raison de soulever cette réflexion. Ton billet me fait penser à l’importance de personaliser notre boulot… au quotidien. Tu précises très bien un autre fondement de John C. Maxwell qui se rattache à la loi du plafond, celle qui chapeaute les 20 autres. Maxwell t’appuie ici dans sa « Law of Solid Ground » puisque le caractère d’un leader est fondamental au succès de son équipe (et influence le succès dans tous les aspects de la vie d’un leader). Comme tu dis, il faut se reconnaître pour se développer, pour grandir, et ensuite, pour activer le leadership de toute l’équipe. Progresser en union. Le caractère d’un leader inspire la confiance. La confiance du leader… et le courage ;)… se manifeste par sa connaissance de soi, la 6e C. À mon avis, Marius, plusieurs t’accompagnent dans ton voyage. « Whenver you lead people, it’s as if they consent to take a journey with you. (…) Why? Because no one enjoys spending time with someone he doesn’t trust. » (Maxwell) On se reconnaît humblement; on motive et se motive et… en avant! Pourquoi? Parce que ceux et celles qui t’accompagnent dans ce voyage ont confiance, même s’il n’aura pas de feux d’artifices.

    Belle contribution!

    Réponse

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