Les 12 habitudes du leader pédagogique

J’écris pour réfléchir aujourd’hui. J’ai besoin de créer de la clarté autour d’un concept qui me trotte dans la tête depuis un certain temps. J’espère pouvoir compter sur vos commentaires, chers lecteurs, pour le valider et surtout l’enrichir. Je vais l’inclure dans mon livre, qui devrait paraître en 2018 🙂

Tout ce que nous voulons créer dans nos écoles dépend de notre capacité de grandir. @bourmu

Une invitation

Partons du principe que tout le monde dans le système est un leader pédagogique. Tout le monde. Les 12 habitudes du leader pédagogique, c’est une invitation à volontairement mettre l’accent sur tout le potentiel humain qu’il y a dans notre système. Repenser l’école, c’est une question de croissance. Montrez-moi un conseil scolaire, une école, une salle de classe où il y a de l’innovation et des élèves qui se réalisent, je vous montrerai des leaders pédagogiques en croissance.

Montrez-moi un conseil scolaire, une école, une salle de classe où il y a de l’innovation, je vous montrerai des leaders pédagogiques en croissance. @bourmu

Croître intentionnellement

Tout ce que nous voulons créer dans nos écoles dépend de notre capacité de grandir. Que se passerait-il si nous décidions tous de volontairement adopter certaines habitudes pour croître intentionnellement? On ne peut pas donner ce qu’on n’a pas. Dans le système traditionnel, on enseignait ce qu’on savait. Dans l’école d’aujourd’hui, l’école des compétences, on doit développer des personnes. Et on peut seulement reproduire qui on est. Ce que nous sommes est désormais plus important que ce que nous savons. Ne soyons pas stressés par les résultats actuels, chers collègues. Soyons excités par tout le potentiel de croissance et d’innovation que nous pouvons exprimer. Que nous allons exprimer!

Ce que nous sommes est désormais plus important que ce que nous savons. @bourmu

Les 12 habitudes du leader pédagogique

Voici donc les 12 habitudes du leader pédagogique. Du 21e siècle, de l’ère numérique, d’aujourd’hui, de l’école repensée, d’influence, d’impact… Je vous laisse choisir. Ce n’est pas la vérité absolue. Avec mes apprentissages des dernières années, c’est ce qui me semble le plus important. À mon avis, ces habitudes nous aideront à exprimer notre plein potentiel en tant que leaders pédagogiques, à repenser l’école et à transformer l’expérience d’apprentissage de tous les apprenants dans le système, y compris les adultes.

12 habitudes du leader pédagogique

Merci @maotechno pour le superbe sketchnote, encore une fois! Tu ne cesses de nous impressionner… 🙂

Le leader pédagogique…

  1. Entretient un dialogue intérieur positif

    On dit souvent que les relations sont la clé en éducation. On oublie cependant que la relation la plus importante pour notre épanouissement personnel est la relation que nous entretenons avec nous-mêmes. Comment on se parle. Ce qu’on croit possible pour soi. Se donner le droit à l’erreur. Dans mon expérience, je me rends compte que nos actions finissent toujours par donner raison à notre discours intérieur. Ce qu’on pense possible pour soi, pour nos collègues, pour nos élèves devient souvent la réalité. Nos actions reflètent notre discours intérieur après tout. Pour exprimer son plein potentiel, il faut croire qu’on a de la valeur. Et il faut savoir que notre discours intérieur, ce n’est pas nous. Il est conçu pour minimiser le risque et nous garder en sécurité. Défi : notre plein potentiel ne se trouve pas à l’intérieur de notre zone de confort. Jim Rohn a un bon conseil à cet effet : « Stand guard at the door of your mind. » Parce que notre discours intérieur affecte notre performance. Personne ne performe de façon constante à un niveau plus élevé que son image de soi. Personne. Et en éducation, notre discours intérieur affecte le discours intérieur des personnes dont nous sommes responsables. Bruce Lee disait : « A good teacher protects his pupils from his own influence. » Croire en soi, pour croire en nos collègues, pour croire en nos élèves. La santé mentale…

  2. Élève sa conscience de soi

    Dans mes lectures, je suis tombé sur cette citation de Carl Jung : « Until you make the unconscious, conscious, it will direct your life, and you will call it fate. » La conscience. David Foster Wallace soutient que le fruit d’une éducation de qualité n’est pas la connaissance, mais la conscience. Ça explique, par exemple, pourquoi plusieurs étudiants arrivent à l’université en croyant qu’ils savent beaucoup de choses. Ceux qui en ressortent avec une éducation de qualité repartent conscients de tout ce qu’ils ne savent pas, parce qu’ils ont été exposés à des niveaux supérieurs de conscience et de questionnement. Nos résultats actuels sont-ils dus à nos efforts conscients ou à nos croyances inconscientes? Je pense qu’il faut regarder plus loin que nos résultats actuels si on veut vraiment être en mesure de repenser l’école et développer des personnes. Dans l’école traditionnelle, les élèves étaient vus comme des vases vides à remplir de connaissances. Dans l’école d’aujourd’hui, la croyance de base doit être que les réponses sont toujours à l’intérieur des apprenants. En latin, éducation se dit educo, qui signifie : faire jaillir de. Notre rôle est de faire jaillir le potentiel des apprenants au niveau de leur conscience. Paul est bon en mathématiques. Il ne le sait pas encore. Not yet! Nous ne pouvons pas exprimer ce dont nous ne sommes pas conscients. D’où l’importance de mettre l’accent sur le potentiel des apprenants plutôt que sur leur performance actuelle.

  3. Se fixe des objectifs personnels clairs par écrit

    Quand on y pense, le vrai succès pour toute personne, c’est lorsqu’on fait des progrès constants dans notre capacité d’atteindre nos objectifs personnels. Le progrès. La clé, c’est qu’il faut avoir des objectifs pour les atteindre. Ça signifie qu’il faut vraiment savoir ce qu’on veut. Vraiment. Un bon exercice pour valider si nos objectifs sont vraiment nos objectifs, c’est de les écrire à la main dans un cahier et de les réécrire à tous les jours à partir de ce qu’on ressent, pas à partir des objectifs de la veille. Après 4 à 7 jours, les objectifs se précisent. Les objectifs SMART sont préférables mais je crois qu’il faut 2 autres critères : 1. Ils doivent nous exciter, nous motiver. 2. Nous devons pouvoir agir de façon concrète au quotidien pour les atteindre. Le processus d’écrire des objectifs personnels, de les formuler de sorte qu’ils nous motivent, de passer à l’action, de monitorer nos actions (et nos manques!!!), de nous ajuster… C’est incroyable ce que ça fait. Quand on vit ce processus, notre discours intérieur s’améliore et on améliore considérablement les résultats qu’on obtient dans notre vie. En plus, on s’outille pour appuyer les élèves à faire de même. Si on souhaite personnaliser l’éducation, il faudra pouvoir aider les élèves à se fixer des objectifs personnels et à passer à l’action.

  4. Est intentionnel, discipliné et constant

    Tout ce qui vaut la peine d’être fait, comme de grandir en tant que leader pédagogique, ça se fait en montant. Il faut être intentionnel. Il faut suivre le plan, les objectifs. Passer à l’action. Quand on y pense, ça n’a rien à voir avec la connaissance. La plupart des gens savent quoi faire. Pensez-y. C’est plutôt une question de connaissance de soi (voir no 1 et no 2). Ce qui se passe à l’intérieur de soi nous prive de nos rêves beaucoup plus que nos échecs. John Maxwell affirme : «There is pain in life. The pain of discipline or the pain of regret. You have to decide if you want to pay it upfront.» La discipline, c’est accueillir le processus, c’est passer à l’action chaque jour. Être constant. Ce n’est pas une qualité très reluisante. Ce n’est pas une qualité qui gonfle l’ego. Or la constance donne des résultats. Prenons le golf par exemple. Pour gagner un tournoi, les joueurs jouent 4 rondes. Pourquoi? Tous les joueurs peuvent jouer 66 un jour. Après 2 rondes, on élimine la moitié des joueurs. Les moins constants. Après 4 rondes, les meilleurs sont en tête. Les plus constants. C’est la même chose dans la vie. Ce qu’on fait au quotidien détermine nos résultats. Ce n’est pas ce qu’on fait une fois de temps en temps. La constance. Dans notre caractère, nos relations, notre performance, nos réactions, nos décisions… Tout le monde est un leader. Lead yourself.

  5. Est réseauté

    L’humain est un être social. Nous sommes meilleurs en communauté. Ce n’est pas naturel en éducation puisque le système traditionnel nous a habitués à travailler en privé. Chacun dans sa classe. Aujourd’hui, l’isolement est un choix qu’on fait. Il faut se réseauter, choisir les gens qui vont nous soutenir, nous nourrir, nous appuyer et vice versa. Ça commence par les gens dans notre école. Il y a aussi les multiples possibilités de réseautage en ligne avec les médias sociaux qu’on connaît. Mais ça n’a pas vraiment de sens si on ne peut pas d’abord se réseauter avec les gens qui partagent la même bâtisse que nous. Les mêmes élèves, la même mission… L’efficacité collective. Pour moi, être réseauté, c’est être actif. C’est être au centre de mon apprentissage. C’est donner et recevoir. C’est chercher à aider tout un système à s’améliorer. Parce qu’on peut. Nos élèves sont réseautés aussi. Quelle est la place des réseaux dans l’école repensée? C’est une question importante.

  6. Réfléchit

    Le leadership, c’est être proactif. C’est essayer d’anticiper où on s’en va et choisir le meilleur chemin pour s’y rendre. Ça demande du recul, de la réflexion. On dit souvent qu’on apprend de nos expériences. Je crois qu’on apprend surtout quand on réfléchit à nos expériences. Quand on réfléchit, on peut en retirer des leçons. Dans The 15 Invaluable Laws of Growth, John Maxwell affirme : « Reflection allows growth to catch up with you. » En éducation, ce n’est pas facile de prendre le temps de réfléchir à sa pratique. Ça ne semble pas utile. On a des choses à faire. Je vous encourage à mettre du temps à l’horaire (30 minutes), une fois par semaine, pour réfléchir à vos expériences, à vos objectifs. C’est magique 🙂

  7. Rend ses apprentissages visibles

    Une des premières étapes du leadership, c’est être modèle. Parce que les gens font ce qu’ils voient, pas ce qu’on dit. Rendre ses apprentissages visibles, c’est une façon d’établir sa crédibilité en étant volontairement vulnérable. Ça demande de la confiance en soi. Ça bâtit la confiance et le respect entre les apprenants. Cette habitude va un peu avec l’idée d’être réseautés et de s’améliorer collectivement aussi. Quand je rends mes apprentissages visibles, quand je partage les questions qui m’interpellent, les défis que je tente de relever, j’aide la profession, la collectivité à s’améliorer. Je ne serais pas qui je suis aujourd’hui sans mon réseau d’apprentissage professionnel. Rendre ses apprentissages visibles, c’est pour moi un incontournable dans le monde d’aujourd’hui. Imaginez si tous les leaders pédagogiques le faisaient. À quelle vitesse pourrions-nous progresser? Dans l’école repensée, pour développer des personnes, nous devons amener nos élèves à rendre leur pensée visible. On ne peut pas agir sur ce qu’on ne voit pas.

  8. A une attitude positive

    L’attitude, c’est 100%. Faites le calcul. (A = 1; T = 20; I = 9; U = 21; D = 4; E = 5). On ne contrôle pas ce qui nous arrive, ni à quelle vitesse nos élèves se développent, mais on contrôle comment on choisit de réagir. Notre attitude détermine comment on vit nos journées. Les élèves viennent à l’école pour qu’on les développe, pas pour nous donner un auditoire pour qu’on puisse livrer notre contenu. C’est sec, mais c’est ça 🙂 C’est l’école des élèves. Et on a le privilège de les accompagner dans leur développement. Vu comme ça… 🙂

  9. Estime les autres

    Le leader pédagogique croit que les autres ont de la valeur. Ils valent la peine qu’on s’investisse en eux, pour eux. Il croit que la vie de chaque personne qu’il côtoie est plus importante que ses résultats actuels. Potentiel. Empathie. Processus. Long terme. L’école est désormais une entreprise de développement de personnes. On ne peut pas avoir de succès si on n’estime pas les autres.

  10. A une mentalité d’abondance

    Carol Dweck parle de la mentalité de croissance. C’est croire qu’on peut se développer avec de l’effort et des stratégies. Choisir d’avoir une mentalité d’abondance, c’est choisir de croire qu’il y en aura toujours assez. Qu’il y a une abondance de ressources, de talents, de potentiel, de temps, de flexibilité, de possibilités. Au fil du temps, je me rends compte qu’on ne choisit pas toujours consciemment notre mentalité d’abondance ou d’insuffisance. Et ça a tout un impact sur notre comportement et sur notre qualité de vie. Pour repenser l’école et personnaliser l’éducation, il faut adopter une mentalité d’abondance. Croire que tout le monde a suffisamment de potentiel pour se développer. Croire qu’il y a plusieurs façons de se rendre où on veut aller. La mentalité d’abondance, c’est le point de départ de l’innovation et de la créativité.

  11. Entretient des relations qui ajoutent de la valeur aux autres

    Le leadership pédagogique, c’est une vie qui en influence une autre. C’est tout. En éducation, on entre en relation avec les autres dans le but de contribuer à leur développement. Le bien-être dans nos écoles passe par la qualité des relations que nous entretenons avec les autres. Les leaders pédagogiques d’impact savent comment connecter avec les autres. Écouter, observer, apprendre à connaître l’autre. Ce sont les fondements du leadership. On assoit son leadership sur les relations. Pourquoi? Parce qu’on ne peut pas influencer quelqu’un qui ne nous aime pas.

  12. Innove à l’intérieur de la boîte

    Enfin, on parle d’innovation. C’est souvent le point de départ quand on parle du virage au numérique. Innover à l’intérieur de la boîte, c’est repenser nos processus pour faciliter l’innovation, l’expérimentation. C’est devenir un concepteur d’expériences d’apprentissage, c’est créer de la flexibilité dans la démarche d’enseignement/apprentissage pour permettre aux apprenants de se développer, pas seulement pour se préparer à des épreuves. Innover à l’intérieur de la boîte, c’est laisser libre cours au potentiel humain dans nos écoles. Faire autrement.

Quelques remarques

  • Les habitudes ne sont pas linéaires.
  • Les 12 habitudes sont des choix. Pas besoin de talent particulier pour les adopter.
  • Les habitudes deviennent des habitudes quand on n’a plus besoin d’y penser. Il faut donc être intentionnels et conscients pour y arriver. Chaque jour.
  • 8 des 12 habitudes sont invisibles pour les autres. C’est intérieur. C’est ce qui est à la source de nos résultats actuels! Certaines seront difficiles. On vise le progrès, pas la perfection 🙂
  • Les habitudes visibles, on les adopte surtout pour les autres.
  • On travaille donc 2 fois plus sur soi pour pouvoir aider les autres. C’est l’idée.
  • Ces 12 habitudes vous aideront à grandir et vous donneront un profond sentiment d’accomplissement.

Alors vous, quelles habitudes vous interpellent?

Quelles habitudes sont un défi pour vous?

Quelles habitudes ajouteriez-vous à cette liste?

Merci de vos commentaires! 🙂

30 Oct, 2017

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Commentaires

21 Commentaires

  1. Claude Côté

    Merci pour ce vent de fraîcheur en parole, cela décrit parfaitement ce qu’est un enseignant de nos jours. Les héros qui sauvent des enfants des immeubles enflammés sont perçus comme héros, ceux qui sauvent les enfants de l’échec et de la rue sont aussi des héros.

    Merci
    Claude

    Réponse
    • Marius

      Claude, je suis tellement d’accord. Ceux qui sauvent les enfants de l’échec et de la rue sont des héros. Merci pour ton commentaire. 🙂

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  2. monga

    vraiment grand merci pour cette notion si importante dans ma vie

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  3. Guibenson

    Félicitations professeur!!!!

    Réponse
  4. grainesdelivres

    Merci beaucoup pour cet article, très inspirant pour moi ! Et avec en plus une langue savoureuse quand on vous lit comme moi de France :-))
    Je suis particulièrement touchée par la 7, car ne montrer que le résultat d’heures de travail conduit souvent ceux qui nous lisent ou nous observent à penser que c’est inné… pendant qu’on ne s’autorise pas toujours à montrer ses échecs… ceux qui nous ont appris à aller dans la nouvelle voie !
    A bientôt !
    Marie

    Réponse
    • Marius

      Processus. Vous avez bien raison. Merci de votre commentaire. N’est-ce pas qu’elle est savoureuse, notre langue 😉

      Réponse
  5. numeriquetveille

    Merci pour cet article inspirant; je découvre votre site avec cette réflexion que je partage intégralement. celle qui m’inspire le plus est la mentalité d’abondance, oui, je crois qu’on a le temps et le potentiel pour innover et apprendre mieux
    Adeline

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  6. Anonyme

    Merci pour cette lecture inspirante quelques jours avant la rentrée. Une facon de remettre mes idées dans la bonne voie. J’ai mis beaucoup de temps à prendre conscience … du rôle de ma conscience dans mon metier de professeure. Et je ne peux plus faire autrement car c’est bien là que tout se passe. Laure Le Gurun professeure de sciences sociales lycée Lesage Vannes, Bretagne, France. ☺

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    • Marius

      Merci de votre commentaire, Laure. Bien heureux que vous ayez apprécié 🙂

      Réponse
  7. Valerie Bruneau

    Bonjour,
    Je vous découvre et notamment à travers ce premier article. Professeur des écoles en France et passionnée notamment de littérature de jeunesse, 2 pages Facebook  » LDJ en folie  » et  » Acidulée  » 🙂
    Je partage votre vision positive de l’enseignement et sa transmission, évoquons aussi le partage qui est une valeur essentielle dans ce beau métier, partage des connaissances, des pratiques aussi 🙂

    Réponse
    • Marius

      Le partage. Absolument. Ravi de vous découvrir également. Je vais aller voir sur Facebook 🙂 Merci de votre commentaire 🙂

      Réponse
  8. Christine Verville

    Merci, Monsieur Bourgeoys, pour cette réflexion fort inspirante.

    J’afficherai le sketchnote dans mon bureau au travail et à la maison. ?

    Les points qui m’interpellent davantage sont « entretenir un dialogue intérieur positif », « se fixer des objectifs clairs par écrit », « être intentionnel, discipliné et constant » et « rendre ses apprentissages visibles ». Ouf ! Tout un programme, mais quel programme !

    Je me permets de suggérer la substitution du mot « habitudes » par « attitudes », car il s’agit davantage, à la lecture que j’ai faite de votre article, d’une manière d’être qu’une succession d’actes.

    Merci encore, vous êtes une source d’inspiration et de motivation dans mon travail d’enseignante.

    Christine Verville
    Enseignante de français
    Collège Durocher Saint-Lambert
    Saint-Lambert, Québec

    Obtenez Outlook pour iOS
    ________________________________

    Réponse
    • Marius

      Bonjour Christine,
      C’est tout un programme, en effet. Et j’ose croire que c’est le programme de toute une vie en croissance. Je suis bien d’accord avec toi qu’en bout de ligne, c’est une manière d’être, une disposition. Je crois aussi que cette manière d’être, cette disposition, c’est une habitude à développer. Je suis bien content de savoir que tu afficheras le visuel. Je te souhaite bon succès dans ta démarche et j’espère avoir la chance de te lire (rendre ses apprentissages visibles) un jour. As-tu un blogue? Merci de ton commentaire 🙂

      Réponse
  9. Anonyme

    Les habitudes 9 – 10 et 11 m’interpellent particulièrement, car à mon avis, le fait de croire aux talents multiples des autres, de les estimer et de leur donner de la valeur en les alimentant aussi bien qu’en les rendant visibles aux yeux de tous, ouvre la porte sur d’innombrables possibilités autant au niveau professionnel que personnel. De là toute l’abondance sur laquelle nous pourrons toujours compter!

    Merci de ce texte inspirant et bienveillant.

    Cathy

    Réponse
    • Marius

      Toute l’abondance sur laquelle nous pourrons toujours compter. Absolument. C’est ça l’éducation. Je te remercie de ton commentaire Cathy.

      Réponse
  10. Marc-André Durand

    Excellente réflexion Marius! Je pense que les habitudes qui m’interpellent le plus sont l’estime des autres et le fait d’entretenir des relations qui ajoutent de la valeur. En effet, je crois fermement que pour repenser l’école il faut que ça devienne une collaboration entre collègues. Le leader pédagogique est celui qui permet aux autres de se dépasser parce qu’il croit en leur potentiel.

    Réponse
    • Marius

      La collaboration entre collègues et permettre aux autres de se dépasser. C’est puissant. On dit souvent qu’on peut changer des vies en éducation. On le fait avec les élèves. C’est aussi possible entre collègues. Merci de ton commentaire Marc-André 🙂

      Réponse
  11. Nancy Fournier-Leclerc

    Excellente lecture et comme éducateur c’est ce que l’on vise, que l’on veut voir comme modèle. Un leader pédagogique inspirant va semer des graines pour des futurs leaders par ses actions et ses paroles. Quand je vois un vrai leader, c’est lui ou elle je veux imiter, qui me donne du « gaz » à devenir leader ou à poursuivre mon cheminement comme leader.
    merci!

    Réponse
    • Marius

      J’aime les mots que tu utilises. Semer des graines pour des futurs leaders. Il faut être patient. On ne peut pas semer et récolter le même jour. Merci pour ton commentaire Nancy 🙂

      Réponse

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